L’immigration italienne à Bourg-en-Bresse et dans l’Ain ou les Italiens devenus français

Deux siècles d’immigration

Dès le début du XIX^e siècle, des Italiens se signalent par leurs compétences comme l’abbé Gorini, le plâtrier Jean-Marie Vietti, l’organiste Joseph Gregori ou la famille Pizzera dont le fils deviendra notaire.
La présence italienne devient massive à la fin du XIX^e siècle : besoin de main-d’œuvre, industrialisation, saignée démographique... font de la France un pays d’immigration. En Italie,des raisons politiques et économiques poussent de nombreux Italiens à émigrer. Au cours de l’entre-deux-guerres, la France devient le principal pays d’accueil de l’émigration italienne devant les États-Unis : 1913 incarne l’année culminante de la "grande immigration" avec 872 000 Italiens quittant leur pays. La France en accueillera au total 1,8 millions. En 1931, les Italiens recensés sont entre 800 000 et 1 000 000 (en incluant les saisonniers et les clandestins), soit 7 % de la population hexagonale. Après la Seconde Guerre mondiale, ce sont encore 700 000 Italiens qui viennent en France jusque dans les années 1960.
Cette introduction du manuel de médiation de l’exposition Ciao Italia du Musée de l’histoire de l’immigration à Paris (2017) résume ce qu’a été l’immigration transalpine.

Et dans l’Ain ?

Pour décliner localement ces aspects humains, nous avons recherché les enquêtes (de 1881 à 1959) conservées aux Archives départementales de l’Ain et "éplucher" de nombreux recensements.
Nos travaux ont abouti à un ouvrage de 136 pages en couleur, de format A4, avec 195 illustrations, 16 tableaux, 10 cartes, un ensemble complété par 35 pages de témoignages.
Toutes nos sources sont indiquées en notes de bas de page et 132 communes du département sont citées. Il en ressort un "beau livre" imprimé en offset sur du papier de qualité qui raconte la vie de ces immigrés mais aussi l’histoire du département.
Cet "opus" est disponible en librairie, à Bourg-en-Bresse, à partir du 8 novembre, son prix est de 22 euros en librairie et de 28 euros par correspondance, à l’adresse de l’association. Sa distribution sera étendue, prochainement, dans d’autres villes du département. Les points de vente seront indiqués sur ce site.

Le sommaire du livre

Éditorial - 3

L’immigration italienne en France - 7

Entre Bresse et Italie - 13

• Premiers liens entre la Bresse et l’Italie - 15
• Des précurseurs à Bourg-en-Bresse - 21
• D’autres ʺPremièresʺ - 29

  La peinture italienne au Musée de Brou - 31

  Chapeliers, charbonniers et tailleurs de pierre - 41

• Les chapeaux de MM. Nannicini - 43
• Airs d’Italie à la Belle Époque - 48
• Fabriquer le charbon de bois - 49
• Parcours d’Alberto, charbonnier - 50
• Parcours de charbonniers - 54
• L’exploitation du bois par câble - 56
• Tailleurs de pierre en Revermont - 60
• Vues de San Severo - 64

  Les recensements dans l’Ain - 65

• Avant la Première Guerre - 67
• Face à l’administration - 69
• Immigration à Saint-Rambert-en-Bugey - 77

  L’entre-deux-guerres - 79

• Ambrogio Lusardi, de Maggiora à Bourg - 80
• Dante Carrara, du Brésil à Bourg, par l’Italie - 82
• Immigration italienne à Jujurieux - 87
• Mon immigration à 13 ans, en 1930 - 88

  Pendant la Seconde Guerre mondiale - 90

  Après la Seconde Guerre mondiale - 95

• Élisabeth et Roger Vailland et l’Italie - 101

  Quelques parcours de vie - 105

• Enrico Palmieri, une vie au service des Italiens - 107
• Itinéraires des descendants de Pietro Guelpa-Bonaro - 112
• Leonardo Raschitelli, de San Severo à Bourg, l’élan brisé - 115
• Des Abruzzes à Culoz - 116
• Familles Pesenti-Ruggeri : Italie, France, États-Unis - 117
• Itinéraire de la Sardaigne à la Bresse - 121
• De Torremaggiore à Bourg-en-Bresse - 125
• Le courage de Bettina - 127
• À Bellegarde et Pays de Gex - 129
• Les pérégrinations d’un déraciné - 131

Pour recevoir ce livre

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Chroniques de Bresse
4, allée des Brotteaux.
M.C.C.
01000 Bourg-en-Bresse.
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