Le centenaire de la canonisation de Jeanne d’Arc

Tout Français connaît l’histoire de Jeanne d’Arc, la jeune femme guerrière. Fille d’un laboureur de Domrémy, à treize ans, elle entend des voix. En 1429, elle se fait conduire auprès de Charles VII, à Chinon. À la tête d’une armée, elle contribue à la délivrance d’Orléans, ville assiégée par les Anglais. Après plusieurs victoires, elle fait sacrer Charles VII à Reims. Elle échoue devant Paris et elle est capturée à Compiègne et remise aux Anglais en 1430. Déférée au tribunal d’inquisition de Rouen, elle est condamnée pour hérésie et brulée vive en 1431.
Réhabilitée dès 1456, béatifiée en 1909, elle est canonisée après la Grande Guerre, qui, déjà, a favorisé le rapprochement entre la République et l’Église. Jeanne d’Arc devient la figure idéale pour sceller la réconciliation entre les deux entités et symboliser l’unité de la société française.
L’Église canonise Jeanne d’Arc le 20 mai 1920 et la République crée la Fête nationale de Jeanne d’Arc le 20 juillet 1920. Grâce à l’inventaire mené conjointement par le Département et le Service Diocésain d’Art Sacré du diocèse de Belley-Ars, nous vous proposons un aperçu de la représentation de Jeanne d’Arc dans les églises de l’Ain.
Cette série a été réalisée grâce à l’aide de Nelly Prost.

Eglise de Saint-Étienne-du-Bois. Verrière : Jeanne d’Arc, bergère, reçoit la visite d’un ange ailé portant une épée ; le village de Domrémy est en arrière-plan. Photo : Département de l’Ain / N. Prost.
Église de Beynost. Verrière : Jeanne d’Arc, bergère, reçoit la visite de deux saintes, sainte Catherine représentée avec une roue et une autre sainte non identifiée. Œuvre de Nicod et Jubin, peintres-verriers à Lyon. Photo : Département de l’Ain / M. Christin
Église de Treffort, commune de Val-Revermont . Tableau à l’huile sur toile de Michel Laks. Photo : Département de l’Ain / C. Penez.
Église de Peyriat. Statue en plâtre : Jeanne d’Arc, en bergère, vêtue simplement avec les mains jointes, représentation rare dans les églises de l’Ain. Photo : Diocèse de Belley-Ars / V. Savereux.
Église de Salavre. Statue en bois polychrome (1924), de Joseph-Marie Pomateau de Salavre. Photo : Département de l’Ain / C. Penez.
Église de Champdor. Statue en pied en plâtre polychrome sur socle (1912), d’André Besquet, de Paris. Photo : Diocèse de Belley-Ars / V. Savereux.
Co-cathédrale de Bourg-en-Bresse. Statue de André-César Vermare : Jeanne d’Arc est représentée avec un étendard ; elle porte une longue tunique sur son armure. Photo : Département de l’Ain / C. Penez.
Église de Lélex. Verrière (1935) : Jeanne d’Arc auréolée est vêtue d’une armure et d’une longue jupe à fleurs de lys sur fond bleu ; elle serre une épée sur son cœur ; son casque est posé à ses pieds. Photo : Département de l’Ain / C. Penez.
Église de Trévoux. Verrière (1910) : Jeanne d’Arc en armure tient un étendard dans la main droite, une épée dans la main gauche. Œuvre de Paul Charles Nicod, peintre-verrier à Lyon. Photo : Département de l’Ain / C. Penez.
Église de Lantenay. Statue en plâtre blanc (1912) : Jeanne d’Arc sur le bûcher, vêtue d’une robe, les mains ligotées par une corde ; elle est adossée à un poteau. Photo : Diocèse de Belley-Ars / V. Savereux.
Église de Marlieux. Verrière patriotique en hommage aux morts de la Grande Guerre : Jeanne d’Arc en armure est agenouillée dans une église. Œuvre de J. Bessac, peintre-verrier à Pont-d’Ain en 1882 puis à Grenoble vers 1891. Photo : Département de l’Ain / N. Prost.
Église de Leyment : peinture monumentale d’A. de la Salle Solignac (1920). Canonisée, Jeanne d’Arc est aussi une héroïne nationale à qui l’on confie le drapeau français. Photo : Département de l’Ain / N. Prost.

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