Italien ? Italienne ? Français ? Française ?
Italien ? Italienne ? Français ? Française ?
La dernière immigration "massive" des Italiens vers la France s’est déroulée après la Seconde Guerre mondiale. Soixante, soixante-dix ans après, ou plus, seuls subsistent ceux qui sont arrivés jeunes, ont fréquenté l’école française, "ont fait" leur vie en France... Aujourd’hui, en 2024, se sentent-ils plus Français qu’Italiens ? Surtout avec des frères et sœurs nés en France ! En eux, que reste-t-il de l’Italie ?
Un petit "quelque chose" !
Et c’est ce petit "quelque chose" que l’Association franco-italienne de Bourg-en-Bresse a décidé de rechercher au cours de son projet Mémoires italiennes, décliné au long de cette année 2024. Tous, nous sommes issus d’une lignée qui avait ses origines à la campagne, à la ville, dans un autre département... Ou en Italie, dans une région italienne !
Ce projet collectif vous invite à reprendre vos papiers familiaux, vos photographies conservées quelque part, à repenser à votre enfance, au déroulé de votre vie...
Au final, en plus des diverses manifestations publiques, il y aura l’édition d’un ouvrage "piloté" par les Chroniques de Bresse.
Des études "historiques" seront menées à partir des recensements, des archives publiques mais le souhait est d’y inscrire des "parcours de vie". La vie de vos parents, votre vie, ont été marquées par des événements tristes ou joyeux. C’est tout ça que nous aimerions retrouver à travers vos témoignages et illustrations, issues de vos photographies de familles, ou des "papiers" qui ont accompagné les "immigrants".
Si vous le souhaitez, pour des raisons qui vous appartiennent, nous pouvons anonymiser vos contributions. L’essentiel est de donner du "corps" à cette publication, comme pour l’exemple ci-dessous.
Nous vous en remercions par avance !
Merci de nous écrire à chroniques-de-bresse@orange.fr, une adresse qui n’est pas partagée ni collective. Ou laisser un message au 06 70 65 71 39.
En plus de quinze ans, nous avons toujours respecté cette ligne de conduite.
Merci pour votre confiance !
Moment heureux à Maggiora (Piémont) en 1919 (au dos : settembre 1939). Ambrogio (X) émigrera peu après à Paris avant d’arriver à Bourg-en-Bresse vers 1934-1935. Il est désormais "Ambroise". Par sa volonté, celle de sa corporation de sculpteurs sur bois, faubourg Saint-Antoine à Paris ? Ou par celle de l’administration française, prompte à franciser les prénoms, voire les patronymes, lors des naissances (cas relevé en Revermont).
Après avoir vécu dans le Jura, Montrevel, Bellegarde et Bourg-en-Bresse, sa petite-fille réside aujourd’hui à Péronnas, commune qui, par la proximité de la tréfilerie-câblerie, accueillait des Italiens voici un siècle et qui compte encore aujourd’hui une "communauté" italienne.
Après une première permanence le 8 février 2024, une seconde permanence sera proposée à la mi-mars, peut-être dans un autre quartier de Bourg.