Sa majesté le chêne, en Bresse

Le chêne est présent partout dans nos campagnes et nos coteaux, au bord des chemins et des champs, dans nos bois et nos forêts. Il a accompagné la vie de nos anciens, de la construction des maisons à la cuisson des aliments, au chauffage, à l’outillage, à la conservation du vin et des aliments et à la nourriture des porcs et autres animaux.

Introduction

Laissons deux agronomes et sylviculteurs introduire cette chronique ! Jacques-Joseph Baudrillart (1774-1832) écrit, dans son Dictionnaire, : « le chêne, qui est le plus grand, le plus majestueux des arbres de nos forêts, a été l’objet de nombreuses recherches physiques et historiques. On l’a représenté comme tenant, parmi les végétaux, le même rang que le lion parmi les animaux et l’aigle parmi les oiseaux. Il est devenu l’emblème de la grandeur, de la force et de la durée. En effet, son élévation, sa longévité et la force extraordinaire de son bois attestent sa supériorité sur tous les autres arbres de l’Europe. Il est le roi des arbres forestiers. Les anciens avaient, pour cet arbre, une si grande vénération qu’ils l’avaient consacré à Jupiter ».
Quelques décennies plus tôt, Varenne de Fenille (1730-1794), Bressan d’adoption, jugeait, avec une pointe de romantisme : « On ne pénètre point l’enceinte d’une vaste forêt de chênes antiques sans être ému : on se plaît à en parcourir les détours, on ne s’en détache qu’avec peine, on y retourne avec délices, tant le spectacle en est riche et varié, imposant et majestueux [1] ».

En forêt de Seillon, où les chênes sont majoritaires, sans doute par la volonté millénaire des hommes.
Des chênes en bordure d’un champ.

L’arrivée du chêne en Bresse

Quand ce bel arbre a-t-il planté ses racines en Bresse ? Sans étude scientifique, la réponse ne peut être qu’approximative. Une hypothèse peut être formulée à partir des études menées ailleurs, en France.
Les glaciations successives ont contraint les arbres à se réfugier sur le pourtour méditerranéen. Lorsque le climat s’est amélioré, les arbres ont commencé leur lente recolonisation que les scientifiques ont pu déterminer grâce à l’étude des pollens accumulés dans les sédiments. Les premiers à se répandre en Europe sont le genévrier, le bouleau et, ensuite, le pin. Le chêne et l’orme arrivent voici environ dix mille ans, suivis du noisetier, puis, quelques millénaires après, du frêne. Le hêtre s’installe voici cinq mille ans et le charme, voici deux mille ans.
« Le timing de l’apparition des espèces tempérées en Europe dépend de leur lieu de refuge glaciaire, de leur vitesse de propagation ainsi que de leur compétitivité à l’intérieur de chaque écosystème. (…) Par exemple, le chêne, ayant plusieurs refuges dans plusieurs sites méditerranéens et étant un arbre qui supporte la concurrence des autres espèces, a colonisé l’Europe plus rapidement et de façon extensive. (…) La propagation du hêtre montre une histoire différente de celle du chêne. Avec des refuges près de la mer Noire et en Italie du sud, sa propagation s’est faite plus tardivement, de l’Est vers l’Ouest [2] ».
Ainsi, se mettent en place une couverture ligneuse et des forêts primitives, en fonction de la nature du sol, bien différente d’un secteur à l’autre, souvent humide et argileuse en Bresse, avec de multiples cours d’eau. Le chêne s’installe sur les affleurements où il s’impose par sa rusticité.
L’homme est déjà présent mais il n’est encore qu’un chasseur-cueilleur non sédentarisé. Les arbres et arbustes ont surtout à craindre la dent des cerfs ou chevreuils qui les étêtent et ils broutent l’extrémité de leurs rameaux, limitant ainsi leur croissance. Les cervidés sont eux-mêmes sous la menace des loups, qui en limitent le nombre. Les oiseaux et les rongeurs consomment les divers fruits graines ou les répandent en se constituant des réserves pour l’hiver. La nature est un équilibre où chaque espèce se fait une place mais où tout peut être remis en cause par une tempête, un incendie ou un événement climatique.

Les forêts de Bresse en 1910 : en vert, soumises au régime forestier ; en rouge, non soumises.
Chênes abattus en forêt de Seillon par des rafales de vent.

La dispersion des forêts

Au fil du temps, une couverture forestière se met en place mais elle est progressivement réduite par l’homme. Devenu un agriculteur-éleveur au néolithique, il entreprend de grands défrichements, jusqu’aux ordonnances royales [3], pour créer ses champs de culture.
Aussi, intervient-il régulièrement dans les forêts jusqu’à en modifier le développement et, sans doute, la composition. De petites exploitations agricoles se créent partout et les besoins en bois s’intensifient pour les constructions, le chauffage, la nourriture des hommes et des animaux. Les outils utilisés ne permettent pas des opérations d’envergure mais, de petites actions en petites actions, les défrichements s’étendent sur de grandes surfaces.
En Bresse, un paysage bocager côtoie des forêts étendues. Privilégié par l’homme, le chêne y est présent partout, et le restera jusqu’à nos jours, par deux essences voisines, le chêne pédonculé et le chêne sessile. Le premier, Quercus robur s’identifie facilement par ses glands portés par un long pédoncule. Il aime les sols frais, neutres et profonds, la lumière et le soleil, il ne supporte guère la concurrence des autres arbres. Il fournit un bois dur et compact, apprécié pour la fabrication des tonneaux. Le second, Quercus petraea, chêne sessile ou chêne rouvre, porte ses glands plus petits, sur des pédoncules très courts ou inexistants. Pour le sol, il est moins exigeant mais, isolé, il développe aussi un port remarquable.

Chêne pédonculé en fleur.
Un gland a germé...
Des agents de l’O.N.F. débroussaillent pour favoriser l’émergence des jeunes chênes.

Les druides cueillent le gui du chêne

Au temps des Gaulois, « depuis au moins le IIIe siècle avant J.C., les campagnes sont exploitées par un réseau dense de petites fermes et de grandes exploitations ». Dans la société gauloise, « les druides forment une partie de l’élite. Tout à la fois savants (…), philosophes, théologiens et accessoirement juges, ces prêtres transmettent leur savoir par tradition orale aux enfants des familles nobles. Le druidisme règne sur la Gaule entre les Ve et IIe siècles avant notre ère, avant de décliner pour disparaître complètement au tournant de l’ère chrétienne [4] ».
Les Gaulois ont été décrits par leurs voisins et l’auteur romain Pline l’Ancien (23-79) écrivait : « les druides (…) n’ont rien de plus sacré que le gui et l’arbre qui le porte pourvu que ce soit un rouvre. (…) Ils n’accomplissent aucune cérémonie religieuse sans son feuillage. C’est un fait qu’ils regardent tout ce qui pousse sur ces arbres comme envoyé du ciel et y voient un signe de l’élection de l’arbre par le dieu lui-même ». Il ajoute que ce gui est rare mais, lorsqu’il est découvert, sa cueillette fait l’objet d’un cérémonial et on lui attribue de multiples vertus.
L’ensemble de ce contexte historique n’a pas été retenu lors de l’élaboration du Roman national français, au cours des XIXe et XXe siècles, les druides sont encore actifs au temps de la conquête romaine et cueillent abondamment du gui de chênes.
L’érudit bressan Alexandre Sirand [5] (1799-1871) a dénoncé cette cueillette solennelle et, dans sa Septième course archéologique, il s’interrogeait : « les prêtres gaulois transportaient-ils, pendant la nuit, la veille d’une cérémonie, un bouquet de gui sur un chêne quelconque et, le lendemain, en grande pompe, découvraient-ils la plante miraculeuse, la cueillant avec recueillement ? ».
Le mythe est aussi entretenu dans les bandes dessinées consacrées à Astérix le Gaulois, vivant dans une Gaule, autre mythe, couverte de forêts profondes.
En réalité, le gui est rare sur les chênes car, lors de sa germination, la graine de gui n’a pas assez de réserve nourricière pour traverser l’écorce épaisse.

L’apothicairerie de l’Hôtel-Dieu de Bourg-en-Bresse garde deux boîtes de "guy de chêne".
Le polypode de chêne est aussi appelé "fougère du chêne".

Le chêne au Moyen Âge

La forêt est très importante dans la société médiévale. Sa fonction principale est de « contribuer à la nourriture des hommes et des bêtes ; les troupeaux ont le droit de rentrer en forêt car la part des prairies est très faible ».
Cette forêt, ou plutôt, les forêts, sont composées essentiellement de landes, d’arbustes et d’arbres, espacés les uns des autres pour que les herbages puissent pousser. Les hommes y trouvent toujours des fruits et des baies mais ces espaces boisés sont essentiels pour les animaux qui ne peuvent être nourris par les prés et les cultures. Les porcs s’engraissent à l’automne avec les glands et les faînes avant d’être abattus durant l’hiver. Les bovins broutent herbages et arbustes. Cette fréquentation animale apporte des amendements au sol par les déjections. En principe, les chèvres y sont interdites car elles rongent les écorces, abîmant les jeunes arbres.
La croissance des chênes est préservée car ils ne produisent des glands, d’ailleurs de manière irrégulière, qu’après plusieurs décennies.
Dans les étendues forestières, « la dent du bétail fixe la taille des arbres, une fois que la dent du bétail est passée, l’arbre cesse de se développer [en hauteur]. Cette pratique est encouragée par les habitants ; ils prévoient de prendre le bois de chauffage par les rejets de souche mais également par les rejets de têtes. Avec des arbres ayant un tronc de la hauteur d’un homme et demi, guère plus, la coupe les rejets de tête se fait facilement.
Homme et bétail agissent pour fixer la hauteur. Pour les constructions, l’effort porte sur la manière dont on ajuste les pièces de bois les unes aux autres pour compenser l’insuffisante de la longueur des troncs.
Ces arbres se développent, en nains obèses, avec une écorce épaisse, extrêmement utile, d’où sont tirés des produits pharmaceutiques. Le tan, pour traiter le cuir, est tiré de l’écorce des chênes
 [6] ».
Les forêts abritent de nombreux ateliers d’hommes y séjournant pour fabriquer des sabots, récupérer les écorces, préparer le bois de chauffage ou de construction, voire du charbon de bois. Si le chêne est l’arbre roi [7], bien d’autres essences sont utilisées comme le bouleau (sabots), le noyer (huile), le tilleul (pharmacopée), etc.
Dans les forêts, les diverses activités pastorales ou humaines sont d’abord tolérées par les seigneurs mais les risques de détérioration de leurs biens les ont conduits à les réglementer à l’aide de ʺchartes d’usagesʺ, régulièrement réactualisées. Ils veulent aussi préserver le gibier qu’ils chassent et des zones de préservation et d’interdiction sont donc définies. Dans ce but, un premier ʺCode forestierʺ est promulgué, en 1346, dans le royaume de France auquel n’appartiennent pas encore la Bresse et les contrées des environs.
Au même moment, la France est frappée par une succession d’épidémies de peste dont la première, au printemps de 1348 pour la Bresse, décime partout la population dans une proportion d’un quart à la moitié.

Les différents travaux forestiers d’après Duhamel de Montceau (1764).
Tout un peuple de manouvriers vivait au sein de la forêt pour en exploiter les diverses ressources.
Ces maisons ancestrales montrent l’importance du chêne dans les constructions d’autrefois.
Les édifices en pierre exigent beaucoup de bois pour leur construction.
La forêt est essentielle pour le fourrage ou la nourriture des animaux et les porcs se gavent des glands du chêne. Illustration de Jacques Callot.

Les moulins à tan

Le cuir est le résultat de la transformation par le tannage d’une matière putrescible, la peau, en un produit durable et imputrescible, le cuir. Cette transformation est réalisée par les tanneurs après élimination de l’épiderme, des poils et des tissus graisseux.
Le tannage nécessite des tanins, soit végétaux, le tan, soit minéraux, comme le chrome. Pour obtenir du tan, il faut réduire en poudre grossière de l’écorce de chêne (ou de châtaignier) dans des moulins à tan. On procède au prélèvement des écorces en avril-mai au moment de la montée de la sève.
Les moulins à tan qui peuvent être à meules (semblables aux moulins à huile) ou à pilons encore appelés moulins battoirs, étaient donc indissociables des tanneries qui étaient leurs clientes.
Quelques moulins à tan ont été recensés dans l’Ain.
A Bourg-en-Bresse, comme dans plusieurs villes de l’Ain, des tanneries ainsi que des moulins à tan sont signalés dans plusieurs documents d’archives. En 1667, le "Moulin des Pauvres" comportait un battoir sans doute à chanvre et un autre à écorces. Dans un acte dit de dénombrement des fonds H dépôt 4B35 il est dit : « les pauvres de l’hôpital de la ville possèdent un moulin au matin, qui a été refondé à neuf en 1768, lequel consiste en 4 artifices dont 2 pour moudre le bled, 1 pour battre du grain et 1 pour battre l’écorce ». Dans le deuxième paragraphe de l’acte, on peut lire : « au dit moulin est annexée une tanerie occupée en 1771 par le nomé perrot [8].

Un moulin à tan avec pilons.
Moulin à écorces exposé au Musée des arts et traditions populaires à Draguignan (83).

QUELQUES CHÊNES REMARQUABLES

Des chênes d’exception

Avant la Grande Guerre, l’Ain comptait plusieurs chênes d’exception. Les bois de Varax en abritaient plusieurs dont un de 4,40 mètres de circonférence mais avec un fût de seulement 6 mètres sous branches. D’autres mesuraient 3,85, 3,75 et 3,20 mètres de circonférence avec des fûts respectivement hauts de 5, 8 et 9 mètres.
La forêt domaniale de Seillon compte alors trois chênes remarquables dont le Gros chêne avec 3,30 mètres de tour à hauteur d’homme et un fût de 16 mètres sous branches, en bon état de végétation. Le Chêne au trésor [9] est encore vigoureux, avec ses dimensions de 3,16 et 9 mètres, mais il est amputé d’une maîtresse branche latérale.
Dans la forêt communale de Montagnat, contiguë à celle de Seillon, un chêne très vigoureux mesure 3,05 mètres de circonférence et 12 mètres de hauteur. Plus loin, sur la commune de Simandre-sur-Suran, la forêt de la Rousse possède encore un Savoyard [10], avec des dimensions de 3,60 et 13 mètres.
Ces informations sont extraites d’une Note sur le chêne et les taillis dans les plaines de l’Ain, publiée en 1913 par la Société d’Émulation de l’Ain. En conclusion, l’auteur M. Seurre, ingénieur des Eaux-et-Forêts en retraite, indique que « les vieux chênes, outre qu’ils sont l’ornement et le cachet artistique des taillis en plaine, constituent, ou doivent constituer, l’élément principal de leur richesse. (…) Les propriétaires forestiers, soucieux de leurs intérêts, doivent allonger la révolution de leurs taillis de plaine, réserver tous les arbres sains et permettre à leurs chênes d’atteindre de fortes dimensions ».

Savoyards

Le terme de Savoyard est attribué aux arbres, généralement des chênes, qui dateraient ou qui ont été plantés, à l’époque où les contrées de l’Ain étaient savoyardes, c’est-à-dire avant leur rattachement à la France par le traité de Lyon du 17 janvier 1601.
Selon les archives, les derniers Savoyards de la forêt de Seillon ont été abattus lors des prélèvements effectués pour les chantiers navals de Toulon. Les fûts étaient acheminés par des charrois de bœufs jusqu’à Pont-d’Ain où ils étaient confiés à la navigation. Les eaux de l’Ain devaient être suffisamment hautes pour transporter ces "trains de bois".

Ces vieilles souches de chênes sont un témoignage de l’histoire de la forêt de Seillon.
La marine nationale achetait encore des chênes en forêt de Seillon dans les années 1920.

Le chêne au trésor

Lorsque les Chartreux ont abandonné leur établissement de Seillon, ils auraient enfoui leur ʺtrésorʺ dans un endroit secret, au pied d’un chêne remarquable de la forêt toute proche. Ce terme de ʺtrésorʺ désigne sans doute les objets sacrés nécessaires à la célébration de la messe et des sacrements, dont certains étaient des pièces d’orfèvrerie.
L’un des Chartreux qui ont participé à cette cache est resté en Bresse. Sur le point de mourir, il confia son secret à la personne qui veillait à son chevet, avec la promesse de ne le confier qu’aux Chartreux à leur retour. Ceux-ci ne revinrent jamais et cette dame, sentant proche sa fin, donna l’information à un neveu habitant Saint-Didier-d’Aussiat. Cet homme formule alors une demande pour effectuer des recherches légales [11].
Cette demande est suivie d’un arrêté préfectoral du 4 mars 1858 qui précise : « Gabriel Lafleur, charpentier à Saint-Didier-d’Aussiat, Pierre Bouvier, manœuvre et Jean-Baptiste Michaud, ouvrier charpentier à Bourg, sont autorisés à faire la recherche du trésor qu’ils présument devoir exister dans la forêt de Seillon, lieudit les Coupes Blanches. Un tiers du trésor appartiendra aux sieurs Lafleur, Bouvier et Michaud et les deux autres tiers resteront à l’État. (…)
Les fouilles auront lieu en présence, tant des sieurs Lafleur, Bouvier et Michaud ou de leurs fondés de pouvoirs, que d’un membre de l’administration municipale délégué par M. le Préfet de l’Ain, d’un employé des domaines, d’un agent forestier et des brigadiers et gardes locaux ou, au moins, de ces deux derniers préposés, lesquels veilleront à ce que les travaux soient dirigés de manière à ne pas dégrader les plantations et à ce que, après les fouilles, les lieux soient rétablis dans leur état primitif. (…) Les fouilles ne dureront pas plus de 15 jours. (…) Il sera rédigé, en triple minute, procès-verbal de l’opération
 [12]. ».
Après l’approbation ministérielle de cet arrêté, Edmond Chevrier est désigné le 24 juillet 1858 pour représenter le Conseil municipal de Bourg-en-Bresse.

Le "trésor" de la chartreuse de Seillon a-t-il été caché au pied d’un chêne ? Cette énigme a beaucoup fait saliver...
Des chênes ont une feuillaison plus tardive et ils sont appelés "chênes de juin". Plusieurs sont signalés à Marboz ou, ici, à Saint-Paul-de-Varax.
Victime d’un vent violent, ce chêne historique a été abattu, en 1948, par deux hommes de Courmangoux et il a produit 52 moules de bois.
Un impressionnant attelage pour transporter ce fût de chêne, à Bourg-en-Bresse.
Trois chênes pédonculés centenaires ont été offerts par un propriétaire de Lent pour la reconstruction de la charpente de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Des lots de chênes prêts à être commercialisés, en forêt de Seillon.
Un chêne remarquable au hameau du Châtelet, à Saint-Étienne-du-Bois, avec un tronc d’une circonférence de 4,14 mètres.
En prêtant attention, on remarque des chênes imposants dans notre campagne, ici au bas de Saint-Martin-du-Mont, avec un tronc de 3,88 mètres de circonférence et une hauteur d’environ 25 mètres.

Rémi Riche

Printemps 2023.

Avec la collaboration de Catherine Aulaz (Le Progrès), Claude Brichon, Paul Cattin, Cécile Gerbe-Servettaz, Rachel Guyon (Courmangoux), Gyliane Millet, Gérard Morel, Nicole Ruffin (Amis des moulins de l’Ain), Alain Servettaz, Charlène-Céline Tixier.
Archives départementales de l’Ain.
Archives municipales de Bourg-en-Bresse.
Bibliothèque municipale de Lyon-Part-Dieu.
Médiathèque Chalucet à Toulon.

Photos

[1Citations de Philibert le Duc dans Œuvres agronomiques et forestières de Varenne de Fenille. 1869. J. Rothschild Éditeur. Paris.

[2Évolution de la végétation en Europe au cours des différents interglaciaires. Jacques-Louis De Beaulieu. CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique). 2000.

[3François 1er en 1518 et 1543, Charles IX en 1563, Henri III en 1588, Henri IV en 1597, Louis XIV en 1669.

[4Philippe Testard-Vaillant. Journal du CNRS. Juillet-août 2010.

[5Voir la chronique qui lui est consacrée sur ce site. Lien à la fin de celle-ci.

[6Andrée Corvol dans l’émission Le cours de l’histoire de Xavier Mauduit sur France Culture. Mars 2019. Andrée Corvol est directrice de recherches honoraire au CNRS, présidente du Groupe d’histoire des forêts françaises

[7« comme pour le cochon, dans le chêne, tout est bon », selon Andrée Corvol

[8Article écrit par Nicole Ruffin. L’orthographe de l’acte a été respectée.

[9Voir ci-après.

[10Voir ci-après

[11Journal de l’Ain du 30 juin 1858.

[12A. M. Bourg-en-Bresse. 2N7.

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