De Chalon à Lyon, sur la Saône, avec le "Parisien"

Dans sa rubrique Récit bressan, le Courrier de l’Ain publie une série de sept articles intitulée, De Chalon à Lyon sur le "Parisien", du 10 janvier au 28 février 1892. L’auteur raconte un voyage effectué au début du mois d’août précédent. Nous en publions quelques extraits, avec l’insertion d’intertitres et d’illustrations. Ce passé concerne aussi la Bresse.

Au départ de Chalon-sur-Saône

« Connaissez-vous la Saône, qui coule tranquille et monotone et que le doux chantre d’Elvire appelle la paresseuse Saône ! N’est-ce pas que ses bords sont charmants ! Les avez-vous vus ? Êtes-vous jamais descendus de Chalon à Lyon dans un de ces quatre grands bateaux à vapeur, coquettement peints, qui portent, en grosses lettres, sur les tambours de leurs immenses roues, le mot "Parisien" avec l’un des numéros 1, 2, 3 ou 4 ! C’est une promenade aussi intéressante qu’agréable qu’on peut faire à peu de frais ».
L’auteur décrit ensuite la ville de Chalon-sur-Saône avant de rejoindre le ponton. « Voici bientôt l’heure du départ du "Parisien", il est temps de revenir sur nos pas pour nous embarquer. Hâtons-nous, déjà la cloche sonne et l’équipage termine la toilette du bateau. On n’attend plus que le pilote pour lever l’ancre ; le voici, en deux bonds, il est à son poste, au gouvernail. Un dernier coup de sifflet et, sous l’impulsion de la vapeur, les deux énormes roues se mettent en mouvement et le "Parisien" part, laissant derrière lui le magnifique pont qu’ornent, d’une façon toute originale, de petits obélisques.

Au départ de Chalon-sur-Saône.

Saluons une dernière fois Chalon et rappelons-nous , qu’en 1814, pour récompenser les habitants de leur patriotique résistance aux armées alliées, Napoléon leur accorda l’honneur de joindre, à leurs armes, la croix de la Légion d’honneur [1] ». (...)
« Il fait une chaleur étouffante mais, grâce à cette fraîcheur de l’air des cours d’eau, grâce aussi à notre marche un peu rapide, on est à l’aise sur le pont du "Parisien".
Installons-nous vers la proue du bateau : là, éloignés du bruit assourdissant de la vapeur, tranquilles, nous pouvons jeter nos regards émerveillés de tous côtés. C’est vraiment un beau spectacle de voir défiler, devant nous, les deux rives du fleuves qu’une culture intelligente, favorisée par la richesse du sol, transforme en véritable jardin
 ». (...)

Sur la Saône

« Parfois, nous outrepassons des radeaux de bois qui descendent, à vau-l’eau, conduits par trois ou quatre mariniers. Ces radeaux sont construits avec de grands sapins qu’on a liés ensemble en forme de carré long. Souvent, au-dessus des sapins, se trouve une rangée de chênes qui, seuls, seraient trop lourds pour flotter. Sur ce bateau, d’un nouveau genre, est dressée une tente ; c’est la demeure des mariniers et, dans quelque coin, une fumée, s’échappant, nous indique qu’ils préparent la cuisine du diner.
À tout instant, aussi, nous rencontrons des "Blanzys" et des "Gondoles", ou ces petits bateaux à hélices que les riverains désignent sous le nom de "Chaudrons". Ces vapeurs remorquent des longues chaînes de "sapines" (gros bateaux de transport), chargés à plein bord de denrées de toutes sortes. En nous croisant, l’équipage de ces remorqueurs et celui du "Parisien" échangent des saluts particuliers. (...)
Les mariniers de la Saône pratiquent encore, comme au bon vieux temps des corporations, cette vertu philanthropique : la solidarité. Un certain lien qu’entretient un argot, ou plutôt un langage de métier, inconnu des étrangers, les unit et, chaque année, ils sont heureux de se rencontrer pour fêter saint Nicolas, leur patron. (...) Le marinier de la Saône, tout gouailleur qu’il est, est bon enfant. Il paraît rude et sauvage sous sa casquette de peau de loutre et ses habits huilés peints en vert, mais il fait mentir le proverbe qui dit qu’il ne faut pas se fier aux gens sur leurs apparences. (...) S’il n’est pas avare de sa personne, il ne l’est pas non plus du vin qu’il a à son bord et, s’il ne peut pas vivre sans son "pipon" (pipe) et son "roussegnou" (verre de vin), il ne craint pas d’en faire part aux autres, largement
 ».

Les passages du "Parisien" rythme la vie des riverains de la Saône.

Escale à Tournus

« Le temps passe vite quand on ne s’ennuie pas, car nous voici déjà à Tournus. Le "Parisien" y fait escale. Nous en profitons pour aller visiter cette coquette petite ville. (...) Son ancienne sucrerie qui fut une source de richesses pour les cultivateurs riverains qui lui fournissaient la betterave, a été transformée, il y a quelques années, en féculerie et glucoserie de pommes de terre. Cette nouvelle usine est devenue un autre débouché pour les producteurs de la région, obligés d’abandonner la culture de la betterave. Tournus possède aussi une savonnerie et une importante fabrique de machines à vapeur. Au dernier concours de Bourg, nous en avons vu quelques échantillons concernant les travaux agricoles ». (...)

Le "Parisien n° 1" à Tournus.

« Le "Parisien" lève l’ancre et nous voilà de nouveau en route. Encore quelques minutes de marche et nous serons à La Truchère, vers l’embouchure de la Seille. Cette rivière est le plus important affluent de la Saône, après le Doubs. (...)
Voici, de l’autre côté de la Seille, la vieille Bresse dont les prairies s’étendent à perte de vue tout au long de la Saône. À droite, dans le Mâconnais, se dresse, nous apercevons Uchizy, à quelques centaines de mètres, au revers d’une colline. Droit devant nous et semblant nous barrer la route, se dresse le pont suspendu de Fleurville, sur lequel une voiture roulant en ce moment fait onduler le tablier. C’est sur ce pont que passera bientôt le tramway qui doit relier Pont-de-Vaux à la grande ligne de Paris-Lyon. Pont-de-Vaux est un centre important situé à quatre kilomètres de la Saône et relié à elle par un canal latéral à la Reyssouze. Ses marchés et ses foires de céréales et de bétail en ont fait le régulateur des transactions de la région
 ». (...)

En face de Pont-de-Vaux

« Nous venons de passer sous le pont au bas duquel se trouve le ponton qui sert d’embarcadère au "Parisien". Nous allons encore faire halte. Pendant notre arrêt, jetons nos regards vers la Bresse. En face de nous, vient s’ouvrir le canal de Pont-de-Vaux et, un peu plus bas, se trouve l’embouchure de la Reyssouze dont le lit est à sec en ce moment. Dans la même direction est située la commune de Reyssouze qu’on connaît pour ses asperges et son chanvre qui atteint jusqu’à quatre mètres de hauteur. Reyssouze est un village de 900 habitants dont les maisons sont disséminées sur une vaste étendue. Il a eu son heure de célébrité à la révocation de l’Édit de Nantes en 1685. En ce temps-là, un grand nombre de cultivateurs du pays et des environs étaient protestants. Ils avaient un temple à Reyssouze même. (...) Son importance ne fit que s’accroître quand celui de Pont-de-Veyle fut fermé. (...)
En 1685, le temple de Reyssouze subit le même sort que ceux du reste de la France. Une chanson, en patois bressan, célèbre et raconte la destruction de ce temple, en nous montrant tout ce dont est capable, aux heures d’égarement, un fanatisme aveugle [2]
. Il y a vraiment, dans l’histoire de notre pays, des passages qui font taches noires et qu’on voudrait pouvoir supprimer. La révocation de l’Édit de Nantes est bien un de ceux-là ».
L’auteur évoque ensuite le peuplement particulier de quelques-uns des villages mais « il paraît qu’il ne plaît guère aux gens de ces pays qu’on leur rappelle cette origine [3], qui n’a cependant rien de blessant ». (...)
« Déjà, nous avons derrière nous le Porcellet, où l’on a trouvé quelques vestiges de la domination romaine, des traces de la route qui, depuis Trévoux jusqu’à Tournus, longeait la rive gauche de la Saône. Si l’on en croit les gens du pays, le nom de Porcellet, donné à cet endroit et au ruisseau qui y a son embouchure, viendrait d’un épisode de la guerre des Gaules, épisode que nous relatons tel qu’il nous a été donné par un de nos compagnons de voyage. Le voici : une légion des armées de César gardait la route dont nous venons de parler. Cette légion prévoyant une attaque de la part des Gaulois se fortifia à cet endroit si solidement que, quand vint l’armée ennemie, tous ses assauts échouèrent contre les retranchements. Ce qui fait dire plus tard que la position et le port étaient scellés, c’est-à-dire imprenables, d’où Porcellet, de port scellé ». (…)

Après le passage sous le Pont de Fleurville.

En longeant la prairie

« Il est bientôt dix heures et le "Parisien", dont les palettes des roues battent l’eau en cadence et la soulève bouillonnante, file à toute vapeur. C’est à peine si nous avons le temps de jeter un coup d’œil sur les ruines du château de La Salle, ce vieux débris des temps féodaux qui se dressait jadis sur un monticule, d’où l’on pouvait facilement dominer la Saône.
Voici Asnières avec son lourd clocher carré ; plus loin, nous allons rencontrer Vésines. Ce sont deux petits bourgs bressans dont le séjour doit être fort agréable pendant la belle saison. En face de ces deux villages est situé Saint-Martin avec ses carrières de pierre dont la réputation n’est plus à faire. Près de nous, sur la berge de la Saône, les carriers en ont déposé d’énormes tas. Les grands bateaux que nous connaissons déjà l’enlèveront bientôt pour la transporter à Lyon ou ailleurs. Au sommet de la montagne qui domine Saint-Martin, se dresse une espèce de tour dont le profil se découpe dans l’azur du ciel. C’est la citadelle, reste du télégraphe aérien qui servait, pendant la Révolution, à transmettre l’appel suprême de la patrie en danger.
Nous apercevons déjà l’îlot d’Ansile, plus connu sous le nom d’île de Saint-Jean ou de Notre-Dame de Bon Secours, qui se trouve en face, sur la grande route de Paris à Lyon. C’est sur cette île qu’en 1842, les trois fils de Louis le Débonnaire se partagèrent l’Empire ou, tout au moins, en élaborèrent le partage. (…) Du côté du Mâconnais, non loin de là, est une vieille habitation où, jadis, on fabriquait de la chaux et qui, en ce souvenir, porte encore le nom de four à chaux. D’après les récits des gens du pays, lors des invasions de 1814 et 1815, cette masure servit de refuge à des déserteurs de l’armée autrichienne qui furent, pendant un certain temps, la terreur de la contrée
 ».

Le "Parisien" transporte voyageurs et marchandises, notamment de tonneaux de vin.

Bientôt Mâcon

« Nous voici enfin entre Saint-Laurent et Mâcon. Le "Parisien" ralentit sa marche et s’avance majestueusement au milieu des barques de toutes sortes qui se rangent à son approche comme des piétons à l’approche d’une voiture. Notre arrivée excite la curiosité des passants, qui s’appuient sur les parapets des quais. Le "Parisien" s’engage sous le solide pont de pierre qui réunit les deux les et va accoster le ponton à quelques centaines de mètres plus bas, près de la statue de Lamartine et de l’Hôtel-de-Ville.

Une belle vue sur Saint-Laurent.

Nous débarquons. Avant de parcourir les rues de Mâcon et celles de Saint-Laurent, le Tarascon de la Saône, nos estomac nous invite à jouir d’un plaisir plus doux et nous nous dirigeons droit à l’Hôtel du Sauvage où nous attire le souvenir d’une bonne lippée.
Quoique notre appétit pourrait facilement nous dispenser d’apéritif, en attendant qu’on nous prépare cette excellente friture de petits goujons dont la maison a la spécialité, nous faisons quand même déboucher un flacon de ce vieux vin blanc de Fuissé que le patron réserve aux amis. Clair et limpide comme de l’eau de source, pétillant au verre comme du Champagne, il est délicieux ce crû du Mâconnais. En le savourant, nous comprenons l’orgueil qu’en ont les habitants du sol heureux qui le produit. « Bien sûr, nous dit un de nos voisins de table appelé à partager avec nous la liqueur généreuse, que la "grume" qui le donne ne viendra jamais sous les humides brouillards de la Bresse
 ».

Rivalité entre Bressans et Mâconnais

« Nous comprimes de suite, par la pointe qu’il venait de pousser contre l’autre rive, que notre aimable compagnon était un naturel du pays. Ici, comme ailleurs, une certaine rivalité, reste des compétitions des anciennes provinces, existe entre les habitants de la Bresse et ceux du Mâconnais. On est tenté de croire que ces rivalités vont complètement disparaître mais nous croyons que ces questions de clochers subsisteront encore longtemps et cela pour plusieurs raisons. Quoi qu’il en soit, les Mâconnais se moquent encore de leurs voisins et les traitent de "crive de fam", crève de faim, et de "mangeoe de roves pi de peoe", mangeurs de raves et de gaudes. Les Bressans répondent à leurs voisins en les appelant "mangeoe de liemèsses", mangeurs de limaces, cela parce que les Mâconnais sont très friands des escargots qui pullulent dans leurs vignes.
Il y a une trentaine d’années, un certain curé de Fuissé, nommé Maneveau, poète à ses loisirs, poussa la malice plus loin et railla les Bressans dans une finbe satire, que ses compatriotes jubilent à chanter. Cette chanson, qu’on appelle la "Chanson aux Bressans", nous l’avons encore entendue fredonner, il y a peu de temps, dans une vogue, par quelques bons vieux goguenards qui avaient par trop fêté le jus de la dive bouteille
 ».
À cette chanson satyrique, les Bressans ont répondu par deux chansons de la même veine [4].

Le Pont de Saint-Laurent.

À Saint-Laurent

Après le repas, l’auteur franchit le pont pour aller en Bresse, sous la conduite de son voisin de table. Saint-Laurent est la patrie du député Tony Révillon, qui aurait dit que le village était peuplé « par douze cents habitants et dix-huit cents oies [5] ».
L’auteur reprend les propos de son compagnon mâconnais. « D’abord, Saint-Laurent est en Bresse mais les Saint-Laurentins sont-ils Bressans ? (...) Comme les Parisiens sont de Paris et rien que de Paris, les Saint-Laurentins sont de Saint-Laurent, mais pas de la Bresse, pas même du Mâconnais.
Les Saint-Laurentins sont frondeurs et taquins par tempérament ; ils tiennent cela des Bressans et des mariniers. (...) Ils se tutoient tous et parlent une langue spéciale, "l’arsouille". (...) Ils appellent la Saône, "le jus, "le bouillon"
 ». (...)
L’auteur reprend son récit. « <cependant, quoi qu’en dise ce goguenard, fils de Mâcon, si les Saint-Laurentins aiment rire et s’amuser, ils n’en sont pas moins intrépides et travailleurs. Quand une petite ville de douze cents habitants possède une fonderie de fonte, une fabrique de bougies et une fabrique de saucissons, deux chantiers de construction de bateaux ou de sciage de bois et plusieurs autres ateliers d’industrie, c’est une preuve que ceux qui l’habitent savent employer leurs bras et leur temps. (...)
Vous n’êtes jamais allés à Saint-Laurent pour la vogue du 15 août ? Allez-y, vous pourrez jouir de plusieurs charmants spectacles nautiques ! (...) Les jeux les plus intéressants sont le mât de cocagne incliné et la joute. Au mât de cocagne, il faut marcher sur un arbre savonné et placé horizontalement ; malgré tous les prodiges d’adresse et d’équilibre, tous les concurrents viennent, les uns après les autres, s’allonger dans l’élément liquide. Dans la joute, c’est au tour des biceps à faire leurs preuves. Les amateurs sont partagés en deux camps et chaque camp, qu’on distingue par ses couleurs, monte un bateau. Deux adversaires, le plastron sur la poitrine et la lance en arrêt, se place à la proue des bateaux. Ceux-ci, enlevés par de vigoureux et habiles rameurs, vont à la rencontre l’un de l’autre et l’un des adversaires, quelques fois les deux, s’en vont éclabousser l’eau. (...)
Tout Saint-Laurent est en liesse le jour de la vogue et, des villages voisins, on y vient par bandes. Les restaurants et les gargotes sont bondées. Les Bressans qui raffolent de poissons s’en donnent à cœur joie sur les fritures et les matelotes
 ». (...)
L’auteur raconte ensuite la visite de la ville de Mâcon.

De retour au bateau.

En direction de Lyon

« En même temps que nous, d’autres voyageurs s’embarquaient sur le "Parisien". Nos nouveaux compagnons de voyage étaient en grande partie des gens de la campagne, des Bressans qui s’en allaient à Lyon, les uns pour leurs affaires, les autres pour voir des parents. La plupart, vêtus à la mode de leur pays, portaient une blouse bleue qui gardait encore les plis réguliers du soigneux empesage de la veille et qui laissait voir le col blanc de la chemise autour duquel était enroulé une petite cravate noire. Quelques-uns portaient des habits comme des gens de la ville mais, malgré la veste ou le paletot, on les reconnaissait sans peine.

Des Bressans attendant le "Parisien" qui approche, comme l’indique le jeune garçon. Tableau de M. Revol. 1878.

Nous étions heureux de faire route avec ces braves gens et, les circonstances aidant, à notre grande satisfaction, nous eûmes bientôt lié connaissance. Nous prîmes plaisir à nous entretenir avec eux de leur bétail, de leurs récoltes et de toutes les choses ayant trait aux travaux des champs et il nous fut facile de constater qu’ils étaient au courant des dernières transformations agricoles. (...)
Après, nous admirâmes ensemble les beaux paysages des rives de la Saône qui, par un effet d’optique, semblaient défiler devant le "Parisien". Ils nous nommaient les villages en les montrant du doigt car ils connaissaient toute la côte du Mâconnais et du Beaujolais pour y être allés en vendange, dans leur jeune âge
 ».
Après une nouvelle digression sur les Bressans et sur le barrage de Thoissey, l’auteur évoque rapidement les arrêts à Thoissey, Montmerle et Trévoux.
Il conclut : « Et maintenant, amis lecteurs, voici le moment de nous séparer, car nous apercevons déjà la seconde ville de France. Vous allez certainement remarquer que j’ai écourté la dernière partie de mon voyage, mais je me garderai bien de vous prier de m’en excuser ; j’ai pensé que l’intérêt de mon récit à moi, Bressan, s’arrêtait à Saint-Laurent, avec les plaines de la Bresse. Vous n’y perdez donc guère. Je pose ma plume et vous dis au revoir.
Alph. C...
 ».

Transcription par Rémi Riche - Août 2023

Pour connaître l’histoire des "Bateaux Parisiens" :
Sur la Saône, au temps des bateaux à vapeur et des Parisiens
Et l’histoire du pont de Fleurville :
SUR LA SAÔNE, LE PONT DE FLEURVILLE , PRÈS DE PONT-DE-VAUX

[1L’attribution a eu lieu en mars 1815. Un décret impérial du 22 mai 1815 décide que, pour Châlons-sur-Saône (orthographe du décret), Tournus et Saint-Jean-de-Losne. l’aigle de la Légion d’honneur fera partie des armes de ces villes.

[2La chanson compte 88 couplets et le Courrier de l’Ain du 24 janvier 1892 en publie quatre avec leur traduction en français.

[3Aux Arabes vaincus par Charles Martel, évoqués par l’auteur, se substituent aujourd’hui des "Sarrasins".

[4Voir le Courrier de l’Ain du 31 janvier 1892.

[5Antoine "Tony" Révillon, né à Saint-Laurent en 1832, mort à Paris en 1898. Proche de Clémenceau, il est député de la Seine de 1881 à 1893. Saint-Laurent comptait 1 368 habitants en 1836 et 1 740 en 1891.

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